La Data, composante essentielle des indicateurs de performances

Dans le sport on veut toujours des indicateurs pour mesurer la performance. Cela permet de rationnaliser et prendre des décisions, pour connaitre son corps. Ce qu’on invente aujourd’hui c’est ce dont on avait besoin hier.

Les datas permettent de mesurer ce que le corps fait. Notamment avec des fonctionnalités qui apparaissent aujourd’hui pour communiquer ses perfs par exemple. Il s’agit d’Anthropométrie, ce qu’on a toujours essayer de faire. Ces data permettent de communiquer ses données pour rencontrer d’autres personnes, mais aussi d’accroitre ses performances, objectivé sa pratique, ses efforts. Le but étant d’avoir des fans afin d’être encouragé et soutenu. Il y a des dizaines d’applications mais toutes sont différentes avec des curseurs différents plus performance, plus social, cela dépend notamment des data récoltés…
Les produits digitaux sont adaptés selon les business model. Abonnement premium pour débloquer des fonctionnalités. Cela se fait de par le business model (décryptage de la performance va conduire à plus de dépense donc recherche d’abonnement pour renflouer ses coups)
L’un des problèmes de cette digitalisation, c’est que ça enlève les sensations sportives d’être trop rivé sur son outil. Il y a donc dégradation de l’expérience sportive et corporelle.
On recherche une sensation d’immersion. La data ouvre des portes mais peut conduire à des dérives. Il y a pleins de richesses mais pleins de danger, il faut la transparence de l’attention et de ce qu’on va faire des données.  
Il y a deux types de data : Celles liées aux sportifs = la performance | Celles lié à la Fan expérience

Faire une synthèse de données est important, il faut traiter la data sans avoir de problème d’éthique. Les Data sont des accélérateurs de l’information mais ne remplace pas l’humain. 

Par exemple en tant que coach sportif je récolte les données lier aux caractéristiques de la personne, son taux de masse grasse, son poids, taille et autres informations personnelles. Cela aide à faire le programme de manière personnalisé mais est limité car il y a également le coté psychologique de l’athlètes, une analyse morphologique qui se voie à l’œil nue (exemple retard musculaire).
Autres datas que je récolte sont les données lors de leurs séances grâce à un carnet ou ils notent leurs charges, nombre de répétition, série, RPE (ressenti de la difficulté sur une échelle de 1 à 10) qui me permet de faire les bilans voir par exemple ou augmenter les charges mais c’est insuffisant car il faut aussi une analyse technique des mouvements qui passe par le direct ou vidéo. Donc en conclusion il est normal de vivre avec son temps et la digitalisation dans le sport, toutefois cela doit rester un outil complémentaire d’un savoir faire. 

Travail réalisé par Kevin Guelec, étudiant en Master 2eme année à School of Sport Business